5 mai 2016

Le cas de la Rowenta Naturalis

  Voilà trois an et demi, j'entrais en possession d'une Rowenta Naturalis toute neuve prête à réaliser émulsions, gels et autres tambouilles cosmétiques. 

  Cet appareil, vendu pour la modique somme de 200€, possède deux fonctions : il chauffe et il mélange. Il permet donc de réaliser des émulsions ou des gels à chaud ou à froid et si on y ajoute du savon, de s'auto-nettoyer. 
  Sont vendus en complément deux pots destinés à recevoir les préparations, de l'émulsifiant (vendu sous le nom de Olivem 100 chez Aroma Zone, du conservateur (qui n'est autre que du Cosgard), quelques étiquettes et un livret de recettes. 



   A l'époque, fin 2012, je réalisais mes émulsions dans des petits pots La Laitière (un pour la phase aqueuse, l'autre pour la phase huileuse) mis au bain marie dans une poêle et je me cramais systématiquement les doigts au moment de les récupérer. Sans compter que ça prenait trois plombes à chauffer. 

Le pot en question

  Cet appareil qui promettait de mettre fin au calvaire des mes petits doigts me paraissait alors miraculeux : on met tous les ingrédients dans le bac, on appuie sur le bouton et on revient 5 minutes après pour trouver la crème finie, génial ! Même pas besoin de faire la vaisselle puisque le bazar se lave tout seul. 

   Le mois dernier, ma Rowenta Naturalis a rendu l'âme : elle consent encore à chauffer mais ne touille plus. Il est donc temps de faire le bilan de ces trois ans d'utilisation. 

  Pour commencer, je n'ai utilisé la machine que pour faire des émulsions à chaud : je n'ai pas d'émulsifiant à froid. 
  Pour les recettes purement huileuses, je suis restée sur un pot en verre au bain marie; pour les recettes purement aqueuses nul besoin de chauffer donc un simple bol faisait l'affaire. 
  J'utilise finalement très peu de cosmétiques : du gel douche/shampoing, de l'après shampoing, du déodorant et du dentifrice. J'achète encore ce dernier dans le commerce, le déo est purement huileux et le gel douche/shampoing purement aqueux. Reste l'après shampoing. Mais comme la plupart du temps j'utilise de l'après-shampoing solide, donc purement huileux... pas besoin d'émulsion ! 

  Sur trois ans, j'ai donc dû faire une demi douzaine de fois de l'après shampoing liquide et de la crème trois ou quatre fois pour mon entourage. Ce qui fait à peu près une dizaine d'utilisations. Pour 200€, ce qui revient à 20€ l'utilisation. Argh ! 

  Le mode auto-nettoyant est une vaste plaisanterie, ça ne fait que mélanger de l'eau savonneuse : on est obligé de repasser à l'éponge derrière et de frotter les parois pleines de crème.

  Je ne renie pas le côté pratique, c'est tellement agréable de ne plus s'embêter à séparer phase huileuse et aqueuse et à touiller comme une forcenée pour faire prendre les émulsions. Là les textures sont parfaites et ne déphasent jamais. Mais ça ne vaut pas ce prix là, surtout pour une durée de vie aussi limitée !

 Finalement, quand on voit que ce genre d'appareil fait la même chose pour quatre fois moins cher, on voit que la Naturalis, c'était juste un bon coup de marketing surfant sur la vague du greenwashing.

   En conclusion, si c'était à refaire je ne l'achèterais pas (bon, en vrai je ne l'ai pas achetée, on me l'a offerte, mais c'est moi qui avait exprimé le souhait d'un tel cadeau) : même si elle reste indéniablement pratique, elle est hors de prix. J'en ai finalement eu assez peu l'utilité et l'obsolescence programmée m'a rattrapée bien trop vite. 

2 mai 2016

Journal de pousse - Printemps 2016

Hey !

   Pour une fois je suis à l'heure pour mon journal de pousse :D 

   A mon grand désespoir, ma pousse s'est considérablement ralentie cet hiver. J'ai mis une éternité pour atteindre et dépasser les 70cm, à tel point que j'ai cru que le mètre mesureur me trollait : je voyais mes cheveux prendre de la longueur alors que le mètre indiquait obstinément 69cm...
   Aujourd'hui j'atteint péniblement les 72cm. 

Avril 2016

   Je me suis engagée dans une lutte acharnée contre les frisottis : j'ai tenté plusieurs techniques pour les éradiquer sans remporter de franc succès, même si je suis en bonne voie pour la victoire.

   Il y a deux types de frisottis : ceux qui font des antennes sur le dessus de la tête et qui viennent systématiquement gâcher mes coiffures ; et ceux qui s'échappent des boucles et qui donnent un effet mousseux aux longueurs. 

   J'ai commencé de manière très radicale en lissant mes cheveux. Alors, c'est sur, ça fonctionne, mais c'est très long à faire (40 minutes !!), avec ce foutu climat nordique il faut le refaire tous les deux jours et bien sur ça flingue les cheveux. Disons que ça passe une fois à jamais pour les grandes occasions ou les jours où le désespoir se fait trop envahissant.

   Ma deuxième solution a été le méga henné : henné neutre, shikakai, oeuf, huile d'olive, crème de soja, sirop d'agave, protéines de riz posé pendant 5h. En gainant les cheveux, le henné neutre a aidé à discipliner les frisottis des longueurs : les boucles sont mieux formées et les cheveux rebelles lissés.

   Ensuite, j'ai testé l'huile végétale. Mais si ça aide à lisser les frisettes, ça graisse les cheveux et il faut les relaver bien plus rapidement que d'habitude. Solution à garder pour les coiffures plaquées ou les longueurs quand on fait des tresses : plus un cheveu n'en dépassera, c'est garanti !

   L'aloe vera a été ma quatrième carte abattue, sans grand succès malheureusement : la force qui dresse les petits cheveux sur mon crâne est trop puissante pour ce pauvre gel d'aloe vera qui n'a eu aucun effet.

   Finalement j'ai repensé à ce que je faisais avant de passer au naturel pour dompter mes cheveux : j'utilisais de la mousse coiffante Fructis. Je l'ai retrouvée en magasin, j'ai failli l'acheter mais j'ai décidé de d'abord laisser sa chance aux mousses coiffantes bio. J'ai donc investi dans la mousse coiffante ECO-Cosmétiques qui avait de très bon avis sur le net.


   Appliquée sur cheveux mouillés après le lavage, elle permet une formation optimale des boucles et une tenue un peu plus longue que d'habitude (c'est à dire deux jours). Après une nuit, en remettre un peu permet de redonner du ressort aux boucles et de lisser quelques frisottis. Pas mal donc.

  Pour l'instant j'en suis là et je dois dire qu'il y a du mieux par rapport à avant. 

  Côté routine, je me lave mes cheveux avec un shampoing douche Coslys, celui aux fruits rouges. Il contient du SCS donc pas génial, mais je m'en contente pour le moment. 
  J'utilise en complément de l'après-shampoing au Conditionneur Végétal dont je suis très satisfaite pour le moment.

   En ce qui concerne les coiffures, je varie entre les cheveux détachés les deux premiers jours suivant le shampoing, la queue de cheval les deux jours suivants et les chignons pour finir la semaine (boucle bun, 8 bun principalement). Et pour la nuit j'ai découvert un truc génial : la paranda braid.

   Il s'agit de tresser des brins de laine avec les cheveux. Les brins de laine doivent être plus longs que les cheveux : ainsi après avoir tressé les pointes, on peut continuer la tresse avec la laine et la finir en nouant les brins entre eux. Plus besoin d'élastique qui donne une forme bizarre aux pointes et qui les abîme ! En plus avec de la laine de la couleur des cheveux et des brins très longs, on a l'impression d'avoir une longueur et une épaisseur de fou :D

   Voici le tuto qui explique comment fabriquer un paranda et l'utiliser : ICI.
   Et voilà le résultat sur moi (j'ai utilisé des brins de laine de deux tons de marrons différents) :

Bon ok, j'ai légèrement abusé sur la longueur ^^'

   On peut remonter la tresse dans un méga chignon :



   Ça s'utilise aussi en french braid mais je n'ai pas encore tenté. 

   Voilà pour ce journal de printemps, je vous donne rendez-vous cet été pour le suivant !



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